Cécile Mirambeau

Photographe Auteure

Photographe et Géographe
De la terre à l’âme

 Bio  /  Commandes
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 ︎ photographie[at]cecilemirambeau.com
 ︎ 064 235 84 87



BIOGRAPHIE - DEMARCHE - CV


︎Présentation ︎Parcours︎Démarche artistique ︎CV

Tantôt guidée par la simple envie de rendre-compte dans le cadre de reportages ou documentaires d'auteur ou parfois transposant ma vision du monde par une approche esthétique emprunte de poésie, mes thèmes de prédilection tournent autour de la "place de l'homme" dans son environnement naturel, géographique et social avec en filigrane un questionnement autour de l'identité et des mutations sociales, culturelles et environnementales, mais aussi dans sa dimension intime.

Je photographie pour témoigner, rendre visible et conscient ce qui est encore dans l’ombre, révéler et mettre en lumière la beauté parfois cachée ou inconsciente. Je photographie pour guerir, exister, vivre, m’émerveiller !


Mon parcours


Petite fille, j’aimais regarder mon père passer ses dimanches à développer les photos de famille. Adolescente, je passais de longues heures à feuilleter ses magasines photos. Etudiante, il me prêtait son canon AE1 lorsque je partais sur le terrain photographier le paysage. C’est avec ce même appareil, qu’il m’a donné un mois avant de nous quitter, que j’aime photographier en argentique aujourd’hui.

Après des études de géographie avec une spécialité dans les dynamiques paysagères, j’embrasse une carrière dans une institution agricole durant 20 ans.

Ma pratique photographique s’est longtemps développée en parallèle de mon activité professionnelle avant de devenir depuis peu mon activité principale.

Avant de m’intéresser sérieusement à la photographie, j’ai pratiqué le théâtre durant plusieurs années au sein de la compagnie Jean Thomas (Villeneuve-les-Avignons).

En 2011, nous sommes 5 photographes à créer le Collectif Nos Iris. Après quelques années de sommeil, le collectif envisage de nouveaux projets pour 2023 et recrute de nouveaux photographes.

Je photographie en numérique et en argentique.
Je vis et travaille dans le Vaucluse (France).

Mes mots-clés thématiques :


résilience, géographie, territoire, milieu, vivant, humain, non-humain, nature, soin, médecines naturelles, écologie, agriculture, paysans, habitat, animal, végétal, minéral, social, culturel, identité, appartenance, émotions, rivières, forêts, sensoriel, éther, énergie, eau, rivière, image, onirique, métabolisation, paysage, ruralité, portrait, voyage, rêve, transformation, mutations, humanité, éléments naturels, éléments anthropiques, anthropisation, partage, co-création, méditation, empathie, respect, savoir, histoire(s), témoignage, ancètres, instincts, sauvage, pratiques, sagesses ancestrales, perspectives, néo-tribalisme, communautés, beauté, lumière, ...



Ma démarche artistique


Contemporaine d’une époque unique du point de vue écologique, historique et humain, celle d’un « entre-deux » inquiétant où nul ne sait quel virage prendra l’humanité dans les décennies à venir, je m’attache à ouvrir des perspectives, à créer des questionnements plutôt qu’à dénoncer.

Ainsi, je suis sensible au point de vue des personnalités qui se mobilisent pour inciter l’humanité à changer de voie en se rapprochant du vivant, en faisant appel à notre imaginaire et en opérant également une transformation intérieure. Des penseurs, des moines, des philosophes, poètes, voyageurs, chercheurs de différentes disciplines dont des géographes (ma formation initiale) ainsi que des paysagistes et des agronomes, nourrissent et construisent ma pensée.

Thoreau, Augustin Berque, Baptiste Lanaspeze, Baptiste Morizo, Jean-Pierre Desfontaines, Dominique Soltner, Aurélien Barau, Cyril Dion, Jean-Marie Pelt, le moine Issa, Eckhart Tolle, Peter Wohlleben, Boris Cyrulnik, Alexandra David-Neel, Charles Beaudelaire, …

Que ce soit dans le cadre d’un style documentaire ou plus conceptuel, mes images témoignent d’une expérience ou d’une rencontre, d’un territoire ou d’une communauté. Mes sujets de prédilection tournent autour du lien que nous entretenons avec notre « milieu », qu’il soit géographique, social, culturel, identitaire ou « naturel », mais également plus intime. Ainsi, en filigrane, je questionne la capacité de « résilience » des êtres vivants et par ricochet celle des « milieux » qu’ils côtoient.

Dans mes débuts photographiques, je découvre Gordon Parks, premier photojournaliste noir aux États Unis, et dont les documentaires engagés en faveur de sa communauté souffrant de la ségrégation m’ont révélé l’importance du rôle de témoin du photographe. Plus tard, le travail Cindy Sherman m’a fait prendre conscience que la mise en scène fictionnelle (y compris de soi-même) était porteuse d’une puissance évocatrice pouvant, elle aussi, poser des questions profondes sur des sujets de société.

Ces découvertes artistiques, ma formation de géographe spécialiste des dynamiques paysagères et plusieurs années de pratique théâtrale, expliquent mon attrait à la fois pour la mise en scène et le style documentaire. Depuis quelques années, je chemine progressivement vers des images plus oniriques et poétiques que j’intègre dans mes séries. J’éprouve depuis peu le besoin viscéral de renouer par l’image avec mes émotions et sensations, avec ma nature instinctive. Le protocole devient alors un prétexte à la rencontre offrant l’opportunité de saisir des moments « intimes » de lâcher prise.

Ainsi, parmi les photographes contemporains qui m’inspirent, celle dont la démarche se rapproche le plus de la mienne semble être Alessandra Sanguinetti dans sa manière de « collaborer » avec Belinda et Guille, petites filles dont elle suit les jeux théâtraux, prétexte à la mise en lumière d’un monde rural rude. Le réel et l’onirisme se côtoient dans son travail. Anne Rearick, photographe de style documentaire, a une manière douce, sincère et un peu distante de photographier les personnes que je reconnais dans certaines de mes images. Pour elle, la proximité avec les personnes est surtout dans l’échange relationnel en marge des images et l’immersion dans la durée, ce qui favorise une complicité lui permettant ce regard singulier qui se joue dans une sorte de tension. Juliette Agnel, m’inspire dans sa recherche à évoquer visuellement « l’énergie ». Elle propose des images puissantes de lieux « chargés » d’une force mystérieuse (L’invisible, série dans les Monts d’Arée). Pour cela, elle se fait accompagner d’un géobiologue afin de choisir les paysages relatifs à un certain type d’énergie. Julien Coquentin a une approche onirique et poétique de la relation entre l’homme et la nature. Certaines séries prennent la forme d’un conte, forme narrative vers laquelle je tends. Dans ma série La tache bleue, ma démarche consiste en partie à montrer un paysage d’ici évoquant un ailleurs. Cela fait écho à l’approche de Marine Lanier dont l’encrage territorial des séries et l’onirisme évoque d’autres espaces. De même, lorsqu’elle interroge le vivant et l’univers irrationnel, s’intéresse à des groupes de personnes marginales dont elle fait le récit dans ce que Nina Ferrer-Gleize (Les Echos) nomme des « fables documentaires ».

Pour ma part, c’est la révélation de certaines couleurs et lumières qui jouent un rôle important dans la composition de mes images permettant de révéler l’inattendu. Lorsque j’utilise le noir et blanc c’est pour tenter d’évoquer une part non visible (ressenti, extase, énergie, fusion, …). Forme à laquelle je reviens depuis peu et dont j’explore encore la miscibilité avec l’ensemble de mon corpus marqué par la couleur.
De même, le rapport de confiance que je mets en place avec les personnes que je photographie est une part importante de ma démarche dans la mesure où elles sont, de manière plus ou moins marquée, impliquées dans le processus de création. Visuellement, cependant, je garde une distance et parfois une ambiguïté qui crée une certaine tension.


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En tant qu’auteur, je diffuse mes projets artistiques dans le cadre d’expositions, l’édition de livres, participation à des résidences, festivals, collaborations, ... Mais je réponds également à des commandes professionnelles.




Me contacter :



photographie [at] cecilemirambeau.com

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CV

Apprentissages


  • 2022 - Certificat de capacité à développer et diffuser un projet photographique d'auteur - Ecole Nationale Supérieure de la Photographie, Arles.

  • 2021 - Certificat de capacité à gérer une commande photographique - Ecole Nationale Supérieure de la Photographie, Arles.

  • 2018 - Workshop avec Diana Lui - Rencontres d' Arles

  • 2015 - Workshop avec Claudine Doury - Rencontres d'Arles

︎ Formation initiale

  • 1997 - Master II (DEA) de Géographie (Université d'Avignon) - Dynamiques paysagères agricoles dans la plaine du Comtat Venaissin.

1996 - Master I (MAITRISE) de Géographie (Université d'Avignon) - Existe-t-il un pays des Sorgues (rivière) ? Paysages, usages et représentations.




Expositions


  • Les gens de l’onde - Association Volubilis, Ateliers des Sorgues à Entraigues-sur-Sorgues, novembre 2021, diaporama photographique.

  • Rămâneţi - Rencontres d’Arles Off, au Citron à paillettes, juillet-Septembre 2021.

  • Le chant de Gaïa - avec Alain Bernegger, Château du Beaucet, 2019 - en solo, Venasque, 24 juillet- 6 aout 2021.

  • Méjan (diaporama) - Projections publiques, Arles Gallery – Arles juillet/août 2015.

  • Etre (avec Nos Iris) - Chapelle des pénitents blancs à Pernes-les-fontaines, 2015.

  • Vivement demain (avec Nos Iris) - Congrès de France Nature environnement, Marseille, 2013.

  • J’Habite (avec Nos Iris) - Colloque de l’association Volubilis, Avignon, 2012 - Rétrospective du Collectif Nos Iris, chapelle des pénitents blancs, Pernes-les-fontaines, 2013 - Festival Court-bouillon, Le Beaucet en 2017 - Galerie Infinie, Tours, 2017).

  • Je –Nous (avec Nos Iris) - Galerie du Cormoran, Pernes-les-fontaines, 2012.

  • Les derniers enfants de Gengis Khan - MJC de Carpentras, 2008 - Festival des Globetrotters, Avignon, 2009 - Conférence, expo et projection, Association Ouverture et Partages, Rochefort du Gard, 2012 – tirages argentiques couleur.

  • Elféeries perdues - Exposition collective à la Chapelle des pénitents blancs, Pernes-les-Fontaines, 2006 – tirages argentique noir et blanc réalisés par l’auteur


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